Hfaiedh Hfaiedh: La situation des ouvriers des chantiers a été reglée
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Le secrétaire général adjoint de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) chargé de la fonction publique, Hfaiedh Hfaiedh, était l’invité de Midi Show du 25 février 2016.
La décision des syndicats de l’éducation d’entamer une grève de deux heures est en réaction à la propagation des agressions contre le cadre éducatif dans les régions. C’est une mise en garde contre la multiplication de ce phénomène, a ajouté Hefaiedh Hefaiedh.
Le fait de réclamer une loi spécifique pour protéger le cadre éducatif n’est pas une solution, mais il faut faire participer toutes les parties prenantes dans le secteur de l’éducation. Les syndicats réclament des mesures urgentes au sein de la réforme du secteur de l’éducation.
La grève de deux heures est un moyen d’expression mais si la situation s’aggrave il pourrait avoir d’autres actions, a ajouté Hfaiedh Hfaiedh. La violence contre le cadre éducatif dans les établissements scolaires n’est pas un phénomène nouveau. A chaque fois, le personnel éducatif exprime sa colère au niveau régional au niveau des délégations. Ceci n’a jamais affecté le déroulement des cours, a conclu Le secrétaire général adjoint de l’UGTT.
Engagements
Dans un autre contexte, Hfaiedh Hfaiedh, a noté que la centrale syndicale respecte ses engagements surtout celui du 22 septembre et réclame que son vis à vis fasse de même. "Il y a plusieurs points à respecter en plus du dossier des majorations salariales. Nous ne sommes pas dans une guerre pour réclamer une trêve. Le premier accord conclu avec Habib Essid est de respecter les engagements précédents".
La loi de l’UGTT est claire, chaque préavis de grève doit bénéficier de l’accord d’un membre de la centrale syndicale. Le statut de l’organisation est clair dans ce sens, a ajouté Hfaiedh Hfaeidh.
Les mécanismes 16 et 20
Un accord a été signé hier autour des ouvriers des chantiers, et des mécanismes. Cet accord vient après deux réunions du 6 et du 20 février. 59 mille ouvriers des chantiers bénéficieront du smig en plus de la couverture sociale. Ces ouvriers travaillent dans des chantiers dans les régions. Ce dossier a connu plusieurs interventions de la part de plusieurs parties prenantes. Les ouvriers recevaient 260 dinars sans couverture sociale. Ils vont toucher désormais 343 dinars avec une couverture sociale, a noté le secrétaire général adjoint de l'UGTT.
Les bénéficières des mécanismes 16 et 20 ont bénéficié de stages pour l’intégration dans le domaine professionnel. Leur nombre est devenu important jusqu’à atteindre 7 mille. La situation de ces derniers est précaire. Un accord a été conclu pour régler leur situation. Une première tranche des bénéficières des mécanismes a été régularisée, les autres suivront
Les bénéficières du mécanisme 20 ne sont pas nombreux. Ils devaient être intégrés dans des associations de la société civile. Ils sont environ 2700 personnes. Ils seront intégrés par la suite, a fait savoir Hfaiedh Hfaiedh.